Ma bohème
Je m'en allais , les poings dans mes poches crevées
Mon paletot soudain devenait idéal
J'allais sous le ciel , Muse , et j'étais ton féal
Oh ! là , là , que d'amours splendides j'ai rêvées !
Mon unique culotte avait un large trou
Petit -Poucet rêveur , j'égrenais dan ma course
Des rimes .Mon auberges était la Grande- Ourse
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou
Et je les écoutais , assis au bord des routes ,
Ces bons soirs de septembre où je sentais les gouttes
De rosée de mon front , comme un vin de vigueur
Où , rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres , je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur .........
Arthur Rimbaud
Gros bisous
Sacha
Bonjour Sacha
RépondreSupprimerPeut-être qu'en couleur, on aurait pu mieux se rendre compte de la matière...?
Sinon j'aime cette photo :-)
Magnifique post ma chère Sacha, quel plaisir de lire et relire A.Rimbaut
RépondreSupprimerJ'espère que tu vas bien, cela fait un petit moment que je ne t'avais lu.
Have a nice week-end! Cath.
Je suis très émue, Sacha, ton choix me va droit au coeur, Rimabud waouh !
RépondreSupprimerMerci, je penserai à toi, comme je l'ai toujours fait même durant ton "absence" pendant mon séjour.
Un gros câlin à tes chats aussi.
Je t'embrasse
Souvenirs? Douleurs? Respect.
RépondreSupprimerBise et bon dimanche.
Michel
Magnifique ,j'aime beaucoup et ta photo et les sculptures.
RépondreSupprimerC'est joyeux, pour moi ces jeunes filles "s'envolent" au vent le coeur léger.
Bonne fin de semaine Sacha et bises .
Je viens de récupérer mon ordi dont le disque dur m'avait lâché !!!